Cette rubrique s'étoffera au fur et à mesure de vos suggestions....

Les Albres

 

Le nom latin de la commune était "Altis Arboribus" (les Hauts Arbres).

En 902, Ricarde épouse d'Hector (Icher) qui possédait l'église Notre-Dame des Albres la donna à l'abbaye de Conques (acte cité dans le cartulaire de l'abbaye de Conques). 

Une autre église a été construite plus tard (voir plus bas la rubrique "à voir dans le village) 

Au Moyen-âge le prieuré de saint Denis de Altis Arboribus dépendait du prévôt de Montsalvy en haute Auvergne. Le nom populaire était Alsabrès

Le nom occitan est Los Aures (panneaux à l'entrée du village) qui se traduit par les arbres. 

cartulaire: recueil d'actes établis par une personne physique ou morale. La plupart des cartulaires proviennent d'institutions religieuses en général d'abbayes ou de cathédrales.

 

Historique de la commune

Les différentes municipalités 

 

Le 14 décembre 1789, sous la Révolution Française, il a été décidé la création des communes. 

 Et c'est en 1790, un an plus tard, que le département de l'Aveyron a été divisé en 684 communes.

Faute de ressources suffisantes mais aussi d'hommes compétents ( sachant bien lire et écrire) beaucoup de ces communes n'étaient pas viables.

Les Albres (tout comme Vernet le haut, Tournhac, Lieucamp, Lugan, Roussennac,etc...) faisait partie de ces communes.

En 1800, SAINTHORENT fut le 1er préfet du département; il créa les "mairies" au nombre de 184 et laissa subsister à l'intérieur de chacune d'entre elles, des circonscriptions qui gardèrent le nom de commune.

C'est ainsi qu'à partir de 1802, la "mairie" d'Asprières administrait les communes de Vernet le haut et Les Albres; De même, Sonnac administrait Lieucamp et Tournhac, Montbazens administrait Lugan et Roussennac etc...

En 1808, le nouveau préfet DE GOYON s'étonna de "l'étrange bizarrerie"  qu'offrait "la réunion de 6 , 8 ,10 communes administrées, sous la dénomination de mairie,  par un même maire".

Il essaya de remettre de l'ordre. C'est ainsi qu'en 1858, on comptait 262 communes puis peu à peu on en vint à 304 communes.

A ce moment-là:

Roussennac et Lugan eurent leurs mairies et retrouvèrent leur autonomie.

Tournhac et Lieucamp furent intégrées à la commune de Sonnac en 1830 et le sont resté depuis.

Les Albres fut tout d'abord intégrée à la commune d'Asprières en 1833 mais elle redevint commune en 1877 et eut sa mairie.

 

Redevenue commune en 1877, le 1er maire fut Mr Léon Piales  , (riche propriétaire terrien dont la famille posséda également le château et le moulin de Viviez); il fut maire de 1878 à 1882 (date de son décès)

Le 2éme maire fut Jean-Louis Boisse   de Malaret (arrière grand-père de Francis), qui était le 1er adjoint de Mr Piales à qui il  succéda de 1882 à 1904.

Puis ce fut Justin Boisse ( fils de Jean-Louis) qui fut maire de 1904 à 1929.

André Alléguède (La Révélie) de 1929 à 1945.

Georges Combres de 1945 à 1971.

Jean-Marie Bousquet (Les Hens) de 1971 à 1977.

Claude Molières (Brayes) de 1977 à 1995.

Bernard Jonquières de 1995 à

 

Et depuis le 1er janvier 2013, Les Albres a intégré la communauté de communes du plateau de Montbazens.

 

Mais que va devenir notre commune dans les années à venir????

La loi du 16 décembre 2010 a créé un dispositif de fusion de communes. Cette loi a été reprise par la loi du 16 mars 2015 portant sur la création de communes nouvelles.

Cette loi prévoit la mise en place de communes nouvelles avant le 1er janvier 2016 sur la base du volontariat avec des avantages institutionnels et financiers rendant ce régime attractif.

Plus tard, à défaut d'entente, cette fusion pourra être créée à l'initiative du représentant de l'état dans le département.

Quel sera le nom choisi pour la nouvelle commune ainsi créée?

Nous ne parlerons plus de commune mais de village quand nous parlerons de  "Les Albres"

A SUIVRE..........

 

 

 Création club des ainés

 

23 Janvier 1979

 

 

 

Géographie

Superficie de la commune: 1522 hectares

Altitude: de 223m pour le point le plus bas à 541m pour le point le plus haut.

Canton: d'abord Asprières jusqu'en 1822, date à laquelle le chef-lieu de canton a été transféré à Capdenac. Puis Capdenac jusqu'en 2015.

En mars 2015, le canton a été regroupé avec celui de Montbazens pour devenir Lot-Montbazinois.

Communauté de communes du plateau de Montbazens depuis le 01/01/2013.

Circonscription: Villefranche de Rouergue

Nombre d'habitants: 337 habitants en 2010 soit une densité de 22 habitants au kilomètre carré.

 

En 1881, le nombre d'habitants était de 675. Depuis ce recensement, la population n'a cessé de régresser jusqu'en 1999 ( 330 hab.).

De rurale, la France est devenue plus urbaine. Les familles ont eu moins d'enfants.....Plusieurs raisons expliquent cette baisse du nombre d'habitants.

 

 

Y a-t-il eu un centenaire aux Albres?

En regardant les noms sur les tombes du village, voici ce que l'ou peut découvrir:

Arthémon Calmettes  né en 1840 et mort en 1953 à l'âge de 113 ans.

 

Sur l'état civil des Albres, aucune trace d'Arthémon Calmettes:

-en 1840, la commune Les Albres n'existaient pas, donc il a fallu chercher sur l'état civil d'Asprières. Et là, pas de naissance en 1840 mais une naissance le 13 novembre 1874 d'Arthémon Calmettes fils de Bernard habitant Clauzet ( commune d'Asprières) naissance enregistrée par Léon Piales, maire d'Asprières.

- pour la date de décès: si Arthémon Calmettes est mort dans une autre commune, il se peut que la transcription de décès n'ait pas été faite aux Albres ou envoyée ailleurs.

Aux archives départementales de l'Aveyron, on retrouve le décès d'Arthémon Calmettes le 20 juin 1953 à Viviez. Est-ce à l'ancien hôpital qui était situé près de l'église?

Arthémon Calmettes s'est marié avec Maurel Valérie et s'est installé comme charron à Combevalade.

Donc, pas de centenaire aux Albres.

 

 

LES 2 GUERRES MONDIALES

 

 

 

monument aux morts des Albres sous la croix
monument aux morts des Albres sous la croix

1914/1918 première guerre mondiale

 

 

2014 a vu  la commémoration du centenaire de la 1ère guerre mondiale, l'occasion de se rappeler en quoi elle a touché notre commune.

Cette guerre, qui dura plus de 4 ans, eut un bilan humain particulièrement lourd: ainsi, il y eut aux Albres, outre les blessés et les "gueules cassées", 22 morts, soit lors des combats, soit des suites de blessures ou maladies contractées en service.

Leurs noms sont écrits sur le monument aux morts ainsi qu'à l'entrée de l'église. Mais peu de corps furent rapatriés, beaucoup furent enterrés dans des nécropoles ou tombes collectives.

Le nombre de morts correspond à  près de 4% de la population du village, tous habitants confondus ( enfants, femmes et personnes plus âgées) mais le pourcentage est beaucoup plus important si on ne compte que les hommes d'âge mûr capables de travailler, sans doute entre 10 et 15% . C'est toute une tranche d'âge qui a été impactée par ses disparitions et leurs bras ont manqué dans la vie rurale du village.

La plupart de ces hommes étaient agriculteurs ou artisans ce qui a impacté directement sur la vie du village.

Quand le Maire, Justin Boisse arrivait dans un hameau, on savait que c'était pour annoncer un malheur, la disparition d'un proche ( père, frère ou fils) 

 Outre ces morts, il y eut beaucoup de blessés, certains gravement mutilés. Parmi eux, 2 mutilés ont reçu la légion d'honneur ( à l'époque, on ne la réservait pas aux "personnalités" et aux copains). Il s'agit de: Henry Frédéric Carles ( famille de Léa Gayraud et de Laurette Viguier) et de Fernand Louis Combres (père de Maurice Combres et Georgette Bessières).

 

 

Vous trouverez ci-dessous en téléchargement les biographies des morts de 1914/1918. Si vous constatez des erreurs, veuillez nous excuser par avance, les recherches sont difficiles (beaucoup de noms et prènoms semblables dans les communes autrefois)

 

 

Morts guerre 14/18
Morts du monument aux morts Les Albres 1
Document Microsoft Word 182.0 KB

 La guerre 39/45 2ème guerre mondiale

21 juillet 1944

Le combat des Albres

 

 

Le 3 septembre 1939, la France déclare la guerre à l'Allemagne.

Mai 1940: Les Allemands envahissent la France.

14 juin 1940: les Allemands entrent dans Paris.

18 juin 1940: Pétain déclare qu'il faut cesser le combat: Appel du 18 juin du Général de Gaulle depuis LONDRES.

La zone Nord est occupée; massif exode vers le sud dite zone libre.

Le 8 Novembre 1942: les Alliés débarquent en Afrique du Nord; en représailles, l'Allemagne envahit la zone sud.

Le 13 novembre 1942, les Allemands débarquent à Rodez et dans toute la région.

En janvier 1943, la Résistance commence à s'organiser dans les maquis. Des combats sont menés par des unités des maquis contre les colonnes de véhicules des troupes d'occupation.

1944: Depuis le 20 juillet, des colonnes de la 2ème DB avec blindés ratissent la région dans une action contre les maquisards.

 

 Le combat des Albres

Le 21 juillet 1944, les hommes du commando "Hubert" cantonnés depuis le 13 juillet au Grès (commune de Galgan) vont s'affronter avec un convoi allemand venant de Rodez chargé du  ravitaillement aux troupes qui occupent Capdenac; le convoi est composé de 3 camions; une cinquantaine d'hommes bien armés assurent sa sécurité; une fusillade part du second camion; les maquisards non atteints se dispersent dans les bois et les champs autour de Listournel et Le Cros.

Il faut savoir que les alentours de Listournel étaient constitués majoritairement de bois, ce qui a permis la dispersion des maquisards dont certains sont arrivés jusqu'à Malaret pour se cacher.(témoignage)

On a entendu les balles allemandes siffler jusqu'à Bor où on "couvrait" la maison Calmettes (témoignage)

Des maquisards poursuivis par les Allemands auraient jeté leurs armes dans un puits du hameau du Grès avant d'aller se cacher dans le ravin qui descend vers Viviez. (témoignage)

Des maquisards se sont cachés à La Chapelette dans la grange de Mr Saurel (témoignage).

Les corps francs d'Aubin et le maquis Bayard montent en renfort; le combat dure jusqu'au retrait des Allemands avec seulement 2 camions.

8  FFI ont été tués lors de cette attaque.

Leur mémoire est honorée par une stèle située à Lascaut commune de Galgan au bord de la départementale.

Ce combat fut poursuivi vers Montbazens (stèle avenue de la Résistance à l'entrée de Montbazens) puis par bien d'autres les jours suivants dans la région (Gelles, les Hermets....) avant le départ des Allemands début août.

                                 

4 noms apparaissent sur le monument aux morts pour cette seconde guerre mondiale.

Parmi les morts, on note le nom de Combres Pierre. Celui-ci est né le 01/05/1923 à Gabriac commune Les Albres. Fils de Combres Fernand et Caussagal Marie Darie. Il quitta Les Albres pour faire de brillantes études. Réfractaire au STO, Il a été dénoncé, arrêté et déporté à Buchenwald (convoi du 3 septembre 1943 au départ de Compiègne). ce convoi était surtout composé de réfractaires au STO ou de résistants accusés d' avoir mené des actions anti_allemandes. Beaucoup d'entre eux ont été arrêtés en tentant de franchir les Pyrénées. Pierre Combres est décédé le 25 février 1944. (source "livre mémorial des déportés de France tome1 p 1067, JORF n°048 du 26/2/1988).

 Il était le frère de Claude Guitard et de Denise Roquefeuil de Gabriac. Son décès ne fut retranscrit que le 15 juillet 1947 sur l'état civil de la commune

Les autres sont:

Cyprien Delclaux de Brayes, décédé à l'hôpital maritime de Berck (Pas de Calais) le 27 mai 1940, qui laissa une jeune veuve (Léona) et un bébé (Raymond) ,

Gabriel Fréchet de Bor né le 23 mars 1917 aux Albres, célibataire, décédé le 12 juin 1940 à Veules les Roses (Seine Inférieure)

 

 

Jean Moncan mort le 24 juin 1948 à Phom Penh. Il était né le 31 janvier 1922 à Saint Côme d'Olt fils de Fulcran Moncan et de Maria Brette; domicilié à Calmettes commune des albres. Son nom a été écrit par erreur comme mort durant la 2ème guerre mondiale mais il nous a été dit que c'était par manque de place sur le monument aux morts qu'on avait ajouté son nom après ceux morts en 39/45.

 

Les écoles autrefois

 

Autrefois, 3 puis 2 écoles ont cohabité aux Albres.  

Sous l'Ancien Régime, avant la Révolution Française, la quasi-totalité des gens étaient illétrés.

La Constitution de 1791 a voulu une école gratuite par la volonté d'étendre les bienfaits de l'Instruction à l'ensemble du peuple au lieu de les réserver à une élite qu'elle soit sacerdotale, militaire ou bourgeoise.

Mais toutes les réflexions élaborées pendant la Révolution sont restées à l'état de projet à cause d'une époque bouleversée: 7 régimes politiques successifs ( 2 Empires, 3 monarchies constitutionnelles et 2 républiques) Il a fallu attendre la 3ème République ( 1870-1940) pour que les institutions scolaires trouvent enfin une stabilité favorable à leur amélioration avec les lois Jules Ferry de 1881 (gratuité) et 1882 ( obligation scolaire).

La loi du 20 mars 1883 rend obligatoire la construction d'une maison d'école dans chaque commune; des plans-types leur sont fournis  pour épargner les coûteux frais d'architectes. Cependant est admis l'aménagement de classes dans des maisons destinées à des particuliers et louées par la commune.

La loi du 30 octobre 1886 oblige les communes à être pourvues d'au moins une école primaire publique. Pour se conformer à cette obligation,  les communes ont généralement construit des bâtiments qui sont leur propriété d'où le nom d'école communale.

 

L'école publique de garçons des Albres a été construite en 1885/1886, le maire de l'époque étant Mr Jean-Louis Boisse. Le 1er instituteur fut nommé en 1887.

Le bâtiment était composé du corps central du bâtiment actuel sur la façade duquel est encore inscrit "Ecole Communale" et de la salle de classe située côté Montbazens.

Cette école n'accueillait que des garçons.

Les filles étant quant à elles scolarisées ailleurs dans le village. (maison située au départ de la route de Talayac, ancienne maison de Mr Vernhes, propriété actuelle de Laurence Vo-Tahn)

 

En 1933, sous la municipalité d'André Alléguède, fut construite la salle de classe côté Capdenac qui devait devenir l'Ecole Publique de Filles. Elle a accueilli également les garçons de classe enfantine.

C'est Paul Ramadier, qui fut président du Conseil, qui a présidé à son inauguration. Le repas d'inauguration avait été préparé par Mme Flottes qui tenait le restaurant situé à l'emplacement actuel du terrain de pétanque du restaurant Fréchet.

Côté cour, un mur entre les 2 cours de récréation évitait la mixité pendant les temps de pause ( récréations et inter-classe).

 

A noter que la Mairie fut construite l'année d'après en 1934, en prolongement de l'école, côté Montbazens ( inscription encore visible sur la façade).

 

Les enseignants étaient Mr Larroche pour les garçons et Mme Larroche pour les filles.

Mais en 1938, devant le petit nombre de filles par rapport au nombre de garçons fut décidé la coéducation ( également appelée gémination). Il s'agissait en réalité de mixité, mais le mot n'était pas encore utilisé.

Avant la 2ème guerre mondiale, des cours d'adultes gratuits ont été créés par l'Instituteur Mr Larroche. Mais ils étaient peu fréquentés en raison de la dissémination en une douzaine de villages éloignés du bourg et de la rigueur du climat. Ce cours n'a pas été rouvert après 1945.

 

Parallèlement à l'Ecole Publique existait une école catholique tenue par des religieuses et appelée plus familièrement le Couvent.

Ce couvent a été construit en 1865.

On ne sait pas s'il a accueilli des élèves dès sa construction mais le plus probable serait qu'il n'ait commencé d'accueillir des élèves qu'après les lois de Jules Ferry qui furent prommulguées en 1886.

 

On sait qu'elle fonctionnait vers 1930.

Cette école ne scolarisait que des filles.

Ce n'est qu'en 1959 que des garçons y ont été scolarisés.

Elle accueillait des élèves internes qui habitaient des hameaux reculés.

Elle a fermé en 1983 ou 1984 au départ à la retraite de la dernière religieuse.
 

 

Clic sur les photos pour agrandir.

Photo d'école

Photo d'école 1927

Photo d'école Privée 1937

Rang1 – Rachel Mouly, Laurette Carle (Viguié), Emma Souyri, Claude Combres, Yvette Vaysse, Denise Faugière, Ginette Bousquet (Grefeuille), Jeannette Mariot, Odette Théron (Enjalbert).

Rang2 – Léa Carle (Mme Gayraud), Berthe Bex, Odette Fréchet, Aurélie Delbos, Fernande Metge (Conquand), Léa Calmette, Lucette Roquefeuil (Tabournel).

Photo d'école Privée 1948

Rang1 – Simone Andurand, Gisèle Rouget, Monique Conquand, Fabre (village Calmettes), Odette Sales, Nicole Combres, Gayrald(Mme Pujade), Arlette Bousquet.

 

Rang2 – Solange Lissorgues, Pierrette Bergon, Janine Bergon, Arlette Combres, Eliette Gayrald, Colette Rouget, Aimée Fabre, Jacqueline Francoual.

 

Rang3 – Sœur Marie des Anges, Georgette Sales, Angèle Gayrald, Rachel Nicolas, Huguette Lissorgues, Yvette Mouly,  Marie Thérèse Nicolas, Odile Albagnac.

 

Rang4 – Eliette Metge, Mlle Dalquié.

 

Photo d' école avec Mme Laroche - 12 mars 1948

Rang 1 – Jeanine Boudet – Y Deleris – Colette Vernhes – Solange Vernhes – Hugette Calmettes – Ginette Calmettes – Jeanine Boisse – debout en bout – Simone Deltort

Rang 2 – Odette Deleris – Solange Salesses – o Guiraudie – Mme Laroche – Raymonde Bras – Colette Molières

Photo d' école avec M Larroche (photo vers 1949)

Rang 1 – Claude Couderc – Albert Salles – Dédé Saurel – J Claude Lacoste – Michel Bergon – Gérard Combres – Robert Calmettes – Marcel Salles.

 

Rang 2 – Georges Garriguet – J Marie Andurand – Pierre Alléguède – Robert Andurand – J Claude Gayrald – J Claude Bergon – Colette Vergnes – Yvette Déléris – Huguette Calmettes - Solange Vergnes – Janine Delclaux.

 

Rang 3 – Mr Laroche – Robert Lissorgue Jean Roumiguière – Marcel Moncan – Raymonde Bras – Colette Molières – Ginette Calmettes – Odette Déléris – Simone Deltort – Janine Boisse – Me Laroche.

 

Rang 4 – Roger Roumiguière – Maurice Salles – André Bex – André Granier – Elie Domergue – Pierre Mouly – René Bras – Claude Gransagne – Raymond Delclaux.

 

Photo d'école 1956 ou 1957

Rang1 – Pierre Andurand, J Claude Boisse, christian Rivière, André Calmettes, J Paul Broussal, raymond Calmettes, Andrée Cazard, F Cazard, J Marie Fréchet, Bouviale, Ch Andurand.

 

Rang2 – Michel Delcros, Gérard Couderc, M Boisse, Sylvette Vernhes, Colette Delverdié, Roland Gayraud, Michel Cazard, Jeanine Andurand, Francis Boisse, Bonneviale, Broussal.

 

Rang3 – Marie Pierre Calmettes, Gisèle Grandsagne, Françoise Vernhes, Louisette Roumiguière, Josette Douziech, Rachel Vernhes, cl Andurand, J Marie Delverdié, Michel Couderc, Hubert Gayraud, Pierre Dunet.

 

Rang4 – Garcia, J Pierre Calmettes, J Pierre Combres, Maurice Gayrald, P Hygonnenc, J Marie Andurand, Robert Fréchet, Robert Andurand, Claude Deltort, Michel Roques.

 

                 
                                    Et même une école ménagère

 

Dans la 1ère moitié du 20ème siècle, il y aurait eu aux Albres un centre ménager qui accueillait les jeunes filles à leur sortie de l'école primaire . On leur apprenait à devenir de bonnes maîtresses de maison; Ce centre ménager se serait trouvé à l'endroit du restaurant Fréchet.

(témoignage)

 

La physionomie du village autrefois

 

Autrefois, le presbytère était situé à côté de l'église, à l'emplacement de l'actuelle mairie.

La place située face au presbytère n'existait pas: c'était le jardin du curé.

La municipalité ayant trouvé un autre terrain pour attribuer un jardin au curé de la paroisse, le jardin situé face au presbytère fut changée en place publique, ce qui donna lieu à une fête pour son inauguration.

Ce fut Paul Ramadier, chef du gouvernement, 1er président du conseil des ministres français ( l'équivalent de notre 1er ministre) qui vint présider l'inauguration de cette place publique.

 

Les Travaux autrefois

Plantation du mai aux élus

                                       Les fêtes des Albres

 

Autrefois, mais cela ne fait pas si longtemps, les fêtes votives des Albres drainaient sur la commune une grande foule. Il faut dire qu'à cette époque, tous les habitants participaient à leur préparation.

Chaque hameau (ou groupe de hameaux) préparait un char d'après un thème et des villageois se déguisaient pour illustrer ce thème donné. Les différents chars faisaient preuve de rivalités pour savoir quel serait le plus réussi; des troupes folkloriques participaient également au défilé et se changeait dans la classe de l'école.

 il y eut aussi une rétrospective des travaux d'autrefois avant la mécanisation: labour, battages......la vie d'autrefois avec le mariage et son cortège......

Le cortège de chars partaient de la route de Lafage et remontait lentement la rue principale jusqu'au café Delcros. Les très nombreux spectateurs se pressaient tout au long du défilé avant de se diriger vers les cafés et les différentes attractions: manèges, stands de loterie ou de tir à la carabine,......

Les stands se tenaient chaque année sur une des 2 places alternativement.

Comme il n'y avait pas de salle des fêtes, un chapiteau était dressé pour recevoir le repas dansant Je me souviens de l'année où avait été commandé l'orchestre de René Coll( le même qui, aujourd'hui, anime l'émission "le plus grand cabaret" de Patrick Sébastien).

Les familles organisaient de grands repas et invitaient leurs  enfants mariés et leurs cousins avant d'aller voir les festivités.

En automne, le comité des fêtes organisait un repas pour ceux qui avaient participé à la fête ( c'est à dire presque tout le monde) 

Une randonnée pédestre d'une journée avec pique-nique se déroulait en été réunissant la grande majorité de la population.

Elle a notamment emmené les participants randonner du Pont Neuf de Belcastel vers Prévinquières: après le pique-nique collectif, préparé et porté par des volontaires, place à des jeux dans la rivière Aveyron.

Nous recherchons des témoignages ( photos, histoires,...)

 

Rando, Baignade comité des fêtes en 1990

Le foot aux Albres

Les jeunes des Albres dans les années 68

 

Quand une troupe de théâtre sévissait aux Albres

 

C'était dans les années.........., un groupe de jeunes et moins jeunes s'étaient essayés avec succès à monter sur scène.

Nous recherchons des témoignages et nous vous raconterons cette aventure. Merci de nous aider à en retrouver.

 

D'après les 1ers témoignages, il y aurait eu plusieurs troupes de théâtre à des époques différentes. (la première, il y a environ 60 ans et plus tard une deuxième dans le cadre de  l'ASCA)

 

Il n'y a pas si longtemps mais quand même....

 Les "anciens" nous disent qu'autrefois il y- avait une grande foire aux oies qui se déroulait aux Albres au mois d'octobre le lendemain de la fête votive sur la place où il y a la station service.

  

Personnage célèbre né dans la commune

 

L'abbé Auguste Brassac est né le 11 février 1873 au hameau de Brayes.

Après des études au petit séminaire de Graves, au grand séminaire de Rodez, il partit à Saint Sulpice à Paris où il obtint une licence puis un doctorat en théologie.

Il fut fait prêtre en 1896.

Professeur au grand séminaire de Nantes, puis d'Issy le Moulineaux, il fut chargé de rédiger la nouvelle édition d'un manuel biblique en direction de séminaristes, ouvrage traduit en Italien, en Espagnol, en Allemand et en Anglais.

Il connait le Grec biblique, l'Hébreu, parle couramment l'Anglais, apprend l'Allemand... Chose extraordinaire pour quelqu'un né à la campagne en 1873, et qui devait beaucoup plus entendre parler patois que Français dans son enfance. C'est dire l'intelligence de cet homme...

Auguste Brassac décèdera en 1941.

Certains "anciens" se rappellent de lui quand il venait passer le mois d'août dans la maison familiale de Brayes.

 

Les hameaux et lieux-dits d'hier et d'aujourd'hui

Les histoires qui font l'Histoire

Très longtemps, la dispersion de l'habitat en mas isolés et en hameaux a prévalu.

Des hameaux des Albres, aujourd'hui déserts ou disparus comptaient un nombre conséquent d'habitants.

Nous vous parlerons d'eux et des autres. Nous nous intéresserons également aux noms de ces lieux pour essayer de comprendre quel visage avait Les Albres autrefois. 

Les professions exercées sont elles aussi un précieux témoignage de la vie d'autrefois.

 

Lo souleto del Bertou

 

Lorsque, lors d'une de nos randonnées, notre animateur a nommé le bois que l'on traversait "lo souleto del Bertou", ce nom m'a beaucoup plu. Alors, j'ai voulu en savoir plus.

Bertou? ........je sais, c'est le diminutif d'Albert.

Mais....... "souleto"?

Alors, j'ai cherché.

Le mot "souleto" vient du latin "solus" qui a plusieurs significations dont la plus probable, dans ce cas, est "qui a un rapport avec l'eau". En effet, Henry Nicolas nous a signalé qu'à l'endroit ainsi nommé, il y avait une source qui ne tarissait que très rarement et qu'elle était utilisée  jadis pour abreuver le bétail.

 

Autrefois, les sources étaient canalisées pour que l'eau soit dirigée vers un "pesquié" (mare, réservoir).

Les fermes étaient de petite superficie, les familles nombreuses, avec plusieurs générations qui cohabitaient, alors ces "pesquiés" étaient bien entretenus et utilisés pour abreuver les troupeaux; de nos jours, beaucoup sont laissés à l'abandon et l'eau de ces sources se disperse dans les prés et les chemins.  

Fajoux

 

Autrefois, Fajoux était un hameau des Albres situé sur la rive gauche du ruisseau qui descend à la Bastidie. De ce hameau, il ne reste que quelques ruines cachées dans les buis. On y accède de la route de Viviez par un chemin qui part à droite sous Courviac.

Là, vivait une famille que l'on appelait "los carbonaïres" (les charbonniers). C'était la famille Souyri de Courviac (actuelle maison de Mr Péroches) et s'ils étaient appelés ainsi, c'était parce qu'ils fabriquaient du charbon de bois.

Ce charbon de bois était fabriqué dans des charbonnières, d'abord des meules de branches recouvertes d'argile, puis plus tard dans des fours souvent amovibles: ces charbonnières étaient situées au plus près des ressources en bois, d'où la présence de ce lieu-dit dans le bois.

Le charbon de bois avait plusieurs utilisations:

1- il pouvait être utilisé comme combustible pour la cuisine et le chauffage. Il était également utilisé par les forgerons du fait de son haut pouvoir calorifique.

2- c'était aussi un conservateur pour la viande.

3- il est utilisé pour la filtration de l'eau (citernes par exemple).

4- Enfin, on l'utilisait pour l'amendement des sols (car il permet d'accroitre la fertilité des sols)

Les Cambous

 

Le nom de "Cambous" vient du mot "cambe" qui se traduit par chanvre.

On pourrait donc supposer qu'à cet endroit-là, on cultivait le chanvre. Henry Nicolas se rappelle que dans la maison familiale de Malaret, il y avait un tisserand et que, quand il était petit, les anciens l'appelaient "lo Ricou del teissieiro" (le Ricou du tisserand).

On peut donc en conclure que, non seulement on cultivait le chanvre mais qu'on le tissait.

 

Après la récolte, le chanvre était mis à tremper dans un ruisseau: c'est le rouissage. Une fois séchées, les tiges de chanvre étaient broyées à l'aide d'un brisoir; ensuite, c'était le teillage, opération qui consistait à séparer la filasse (ou étoupe) de la chénevotte (résidu ligneux). Une fois peignée, la filasse était filée par les femmes à la quenouille. Puis les écheveaux ainsi formés étaient confiés au tisserand.

Avant l'utilisation du coton et des matières synthétiques, le chanvre était largement utilisé pour fabriquer des tissus (linge de table, draps, chemises...) des sacs à l'usage des minotiers, et des cordages.

La Bastidie

 

Bien que situé aux portes de Viviez, La Bastidie est un hameau de la commune des Albres.

Ce hameau, qui, aujourd'hui, ne comporte qu'une résidence secondaire, était peuplé de 48 habitants en 1868.

La Bastidie était composé de 2 parties:

La Bastidie basse, berceau des familles Guiraudie ,Salles) et La Bastidie haute d'où sont originaires les familles Combres (Colomb) Vernhes, Debor (Dunet) et Laumond ( le père de Bernard est né là)

On raconte qu'à La Bastidie haute, une des maisons avait un mur double à l'intérieur duquel auraient été cachés des prètres réfractaires pendant la Révolution Française.

Une grande partie du revenu des habitants de ce hameau provenait de la vente des châtaignes ( le moulin de Viviez fabriquait de la farine de châtaignes)

 

 

Des Albres à la Bastidie en remontant par La Santoulie

 

 

 

À la découverte des hameaux et maisons aujourd’hui abandonnés

 

 

Sur ce versant de vallée où aujourd’hui plus une âme ne réside, vivaient autrefois près d’une centaine de personnes.

 

 

Les Igarels :

 

 Étymologie : iga, igue signifie ravin et arel peut venir de arele qui en vieux français peut signifier charrue (labour) ou bien instrument à couper du bois.

 

 Aujourd’hui c’est une exploitation appartenant à la famille COMBRES, mais jadis une famille vivait dans la maison de cette ferme (famille SALLES à la fin du XIXème, puis LISSORGUES).

 

 

 

Le « mouli del Fabre » (moulin de Fabre):

 

 

Situé sous la maison GARRIGUET, au niveau du ruisseau (rive gauche), il s’agit des vestiges  à peine visible d’un vieux moulin qui n’a peut être jamais été terminé. Il appartenait au 1er propriétaire de la maison GARRIGUET. Il se disait, autrefois, qu’il était mort  après avoir mangé une bonne « bonne gratounado ». Albert CALMETTES de Bor mais originaire de Courviac (famille JONQUIÈRES aujourd’hui) aurait  acheté cette propriété. Elle appartient toujours à son petit fils Monsieur GARRIGUET.

 

 

Fajou :

 

Étymologie : nom d’origine latine lié à la végétation (petit hêtre).

 

 Ce lieu-dit se situe sur la rive gauche du ruisseau du même nom, sous le village de Courviac. Une famille vivait là, il y avait 4 habitants recensés en 1868. Il s’agit des ascendants de la famille SOUYRI des Courpous. On les appelait lous « carbouniers » (les charbonniers). Dans ce village on fabriquait le charbon de bois. Le charbon de bois servait autrefois pour la cuisine, le chauffage mais aussi pour constituer des filtres à eau. Il était aussi utlisé comme conservateur (notamment pour la viande). Il a un pouvoir isolant et un fort niveau de résistance thermique (il est réfractaire).

 

 

Au début des années 1900 vivait encore là une dame âgée. Il se disait à l’époque que des jeunes des environs l’avaient enfermée dans le séchoir à châtaignes pour qu’elle n’ait pas froid et, cela fit toute une histoire dans la commune.

 

 

Point de vue agréable sur le confluent du ruisseau de Fajou et le Riou Viou

 

 La Bastidie :

 

Étymologie : Bastide signifie construction, c’est un nom de lieu d’origine germanique. L’occitan a ensuite rajouté le suffixe collectif «iá » qui en français se traduit « ie »

 

 

Ce hameau, qui, aujourd'hui, ne comporte qu'une résidence secondaire, était peuplé de 42 habitants en 1868.

 

 

La Bastidie était divisée en 2 parties, La Bastidie-basse, où vivait encore il y a quelques décennies la famille MANHÉRIC-GUIRAUDIE et La Bastidie-haute berceau des familles COMBRES, VERNHES et LAUMOND.

 

 

 

On raconte qu'à La Bastidie haute, une des maisons avait un mur double à l'intérieur duquel, pendant la Révolution Française, auraient été cachés des prêtres réfractaires.

 

 

Une grande partie du revenu des habitants de ce hameau provenait de la vente des châtaignes (le moulin de Viviez fabriquait de la farine de châtaignes) et de vin. Ils avaient également quelques vaches et allaient vendre le lait et les fromages en ville dans le bassin.

 

La Goudounie :

 

Étymologie : Goudou est également un nom de lieu d’origine germanique qui vient de « colonia Gotones ». Colonia veut dire en latin propriété rurale, terre ( ce mot vient de colonius qui signifie agriculteur). Gotones vient de Goton (peuple de Germanie ou Gothie pays des Goths). Dans ce cas également, après le moyen âge l’occitan a rajouté le suffixe collectif «iá» qui en français se traduit «ie»

 

 

 

Il y avait 8 habitants en 1868. Dans ce hameau ont vécu, des familles METGE et GAYRAUD (puis ROQUES) ainsi qu’une famille DELVERDIÉ dont le dernier ressortissant était tueur de cochons (1950-1960). Plus tard dans les années 1960, une famille d’obédience « témoins de Jéhovah » a habité ici. La population des Albres fut très émue lorsqu’une petite fille atteinte d’une maladie grave est décédée après le refus des parents de procéder à une transfusion sanguine.

 

 

 

La dernière famille à habiter dans ce village fut la famille FALIÈRES qui exploitait une carrière à proximité.

 

La Santoulie :

 

 

 

Étymologie : Les noms propres désignant des lieux (toponymes) d’origine occitane terminés par «ie» ont souvent été formés en ajoutant au nom du propriétaire le suffixe «iá»  qui devient «ie» en français. Cela peut éventuellement être le cas pour La Santoulie (domaine de Mr SAINTOUL) comme cela peut l’être aussi pour La Bastidie (BASTIDE) et La Goudonnie (GOUDOU) ?

 

 

 

La famille SANTHOUL (ou SAINCTOUL) aurait possédé du 15ème au 17ème siècle une partie des biens des seigneuries d'Auzits et de Rulhe), mais d’autres façons d’écrire ce nom existent aussi en France à cette époque ( ex : SANTEUIL dit SANTOLIUS).

 

 

 

À La Santoulie il y avait 10 habitants en 1868. Les familles METGE, BRAS (devenue ensuite SAUREL, MARTY et BRAS) ainsi que la famille  RIVES ont longtemps vécu de ce hameau.

 

 

 

La maison METGE aurait également abrité des prêtres réfractaires pendant la révolution.

 

 

 

Magnifique point de vue sur Viviez et son usine ainsi que sur tout le bassin houiller.

 

Chemin de La Lande et « maison brûlée » :

 

Étymologie : Nom de lieu d’origine celtique, le mot lande désignait une terre pauvre et inculte où poussaient ajoncs et bruyère. Au moyen âge on nommait landes des forêts non entretenues et couvertes de broussailles

 

Les Landes est un hameau de type habitation qui serait situé à proximité du chemin de même nom juste après l’Igue-belle. Plus récemment on appelait régulièrement cette maison : «Les Cassandres ». Une famille VERNHES originaire de La Bastidie vivait dans cette maison à la fin du XIXème. Puis elle a appartenue à la famille RIVES et, il y avait là un ouvrier agricole « Raymond » qui disposait d’un verrat pour assurer le monte publique.

 

La  « maison brûlée » se situe sur la  droite du chemin communal dit de «La Lande » tout près de la source du Rieu-Nègre. Les vestiges de cette petite ferme sont encore visibles à ce jour à la hauteur du bois. Elle fait partie du hameau de ce nom.

 

 Une famille DARLES issue de la Boissonnade vivait dans cette maison au cours de la deuxième moitié du XIXème siècle.

 

 

 

 

 

À la fin du chemin nous sommes pratiquement de retour aux Albres.

 

 

 

 

 

 

Le moulin à vent

 

Il n'y a pas de moulin à vent dans ce hameau; d'où vient ce nom?

Autrefois, les "moliniers" possédaient souvent un moulin à vent et un moulin à eau pour ne pas être pris au dépourvu en cas de défaut de vent ou en cas de sècheresse.

Les 2 moulins travaillaient en complémentarité si le vent pour l'un ou l'eau pour l'autre venaient à manquer.

Le lieu-dit "moulin à vent" en aplomb du ruisseau de Talayac pourrait donc être un lieu où se trouvait un moulin à vent couplé au "moulin de l'Oustalou" qui reçoit les eaux de ce même ruisseau.

Peut-être des anciens se rappellent-ils s'il y avait un chemin reliant le lieu-dit "moulin à vent" et le moulin de l'Oustalou.

Les 3 pierres

 

Quand on évoque le lieu-dit "les trois pierres" sous La Boissonnade, les avis divergent sur l'endroit exact.

"Très pieros, très aigas

uno piero per cado aigo"

( 3 pierres, 3 eaux, une pierre pour chaque eau)

On peut donc supposer que les 3 pierres représentent les pierres qui servaient à traverser les ruisseaux à gué.

Sous la Boissonnade, il y a bien "3 eaux": le ruisseau de Bor et le ruisseau de l'Estanquie qui se rejoignent pour former le ruisseau de Tournhac.

Plus loin, le ruisseau de l'estang qui vient du moulin de l'Oustalou se jettera dans ce ruisseau de Tournhac.

Ce lieu appelé "les 3 pierres" est à la convergence de plusieurs chemins que les anciens empruntaient avant la généralisation des engins à moteur.

Il reste encore quelques personnes qui se rappellent être allés pêcher des écrevisses depuis le pont de Calmettes jusqu'à Tournhac. Peut-être est-ce encore le cas aujourd'hui?

 

L'origine des noms de lieux-dits de la commune

Les noms de lieux n'ont pas été attribués de façon arbitraire mais dans un souci de description de paysages ou d'évocation d'activités que les habitants y exerçaient.

Tel nom nous apprend qu'avant, ici, il y avait un bois, là des frênes, là des hêtres, là des chènes,.... de nombreux toponymes remontent aux défrichements du Moyen-âge.

Certains sont issus de la tradition orale permettant le repérage des mares, buttes, combes,...

 Les noms de lieux-dits ont beaucoup évolué, avec des risques de déformations dues à une transcription erronée ou une adaptation phonétique. 

Autre difficulté: les Gaulois n'avait pas d'écriture propre, leur civilisation était plutôt orale. D'où la difficulté à retrouver certains noms dans des documents, si ce n'est dans des cartulaires pour certains. 

 

Lieux terminés par "ie":

Ces noms de lieux ont été formés en ajoutant au nom du propriétaire le suffixe occitan "ia" qui est devenu "ie" en Français.

C'est le cas de:

-la Santoulie (domaine de Mr Saintoul).

La famille de Santeul ( prononcé Saintoul en langue d'Oc) a possédé du 15ème au 17ème siècle une partie des biens des seigneuries d'Auzits et de Rulhe )

-la Révélie (Mr Revel étant le principal propriétaire)

- la Compostie, la Goudounie,

-Lestrunie (domaine de Mr Austruy). Dans ce dernier cas, il y a eu altération du toponyme qui a été déformé soit par une transcription erronée (à l'écrit) soit par une adaptation phonétique (à l'oral).

 

Lieux terminés en "ac":

Le suffixe "ac" vient du celte "acos" (ou du latin "acum") ce suffixe est associé au nom du propriétaire:

Courviac: domaine de Corbus (= corbeau) Ce lieu-dit est orthographié Courbiac sur des documents anciens.

Gabriac domaine de Gabrius. Ce nom de Gabrius vient lui-même du mot gaulois "gabros" (=chèvre). On pourrait en conclure que  ce hameau aurait accueilli des éleveurs de caprins.  Et si aujourd'hui, 2 jeunes agriculteurs habitant ce hameau ont décidé de se lancer dans l'élevage de chèvres, que faut-il en conclure??? Ce hasard nous interpelle!!!

Talayac: domaine de Talius ou Talasius qui fut le 1er évèque des gaules. (34 habitants en 1868)

 

 Autres origines:  

Calmettes, La Cau: plateau rocheux

  

La Parra ( les Parras), Lasparras enclos de bonne terre cultivée. 40 habitants en 1868.

  

La Bessière, les Bessades: bois de bouleaux; A La Bessière il y avait 26 habitants en 1868.

  

La Fage et Fajoux: vient du latin fagus qui veut dire hêtre donc La Fage = bois de hêtres, Fajoux: petit hêtre.

  

Brayes: marécage, lieu humide, boue. (Ce que nous a précisé Mme Molières qui a vécu dans ce hameau) 33 habitants en 1868

 

La Boissonnade, le Boissonnet: ces mots viennent de "bouissou" ( buisson) =lieux plantés de buis: ( descendez jusqu'à La Boissonnade et vous verrez les buis qui y poussent; ce hameau aujourd'hui disparu comptait 21 habitants en 1868)

 

Les Cayroulis: Tas de pierres ( parfois ce mot désignait un petit dolmen)

 

Le Rieu Negre: Rieu désigne un ruisseau, Negre= noir On trouve cette dénomination soit quand le ruisseau passe dans un  bois, soit quand il coule sur des roches volcaniques noires, soit à cause de la végétation qui le borde. alors l'eau du ruisseau semble noire, d'où son nom.

 

Les Igarels: iga= ravin et arel= pièce de terre en ancien français; ce qui pourrait être interprété par: Les Igarels , pièce de terre qui se trouve au-dessus d'un ravin.

 

Iguebelle: ce nom vient également du mot iga qui signifie ravin; pourtant ce lieu-dit n'est pas actuellement dans un ravin. Y aurait-il eu des maisons situées plus bas que l'actuelle?

  

Bor: désignait parfois le bourg, le lieu où il y avait une église.En 1868, il y avait 60 habitants dans ce lieu-dit.

  

Le Puech: en occitan lo puog: promontoire, colline, hauteur avec partie plane;  (Puy)

  

La Joncade: Le mot vient de jonc ou ajonc.

Le lieu-dit la Joncade était aussi appelé La Garrigue ou Les Garrigues. La ferme ainsi nommée  correspond à la  vieille maison qui est au bord de la route et à l'étang situé plus bas. Le mot garrigues vient de garric= chêne. Dans les garrigues poussent entre autres des ajoncs à petites fleurs. Peut-être tient-on là l'explication des 2 noms donnés à ce même lieu-dit? Un chemin de Lagarrigues partait de derrière la vieille maison de la Joncade et menait à la départementale vers la maison Salles. C'est ce chemin qui permettait aux écoliers de Bor et Malaret d'aller à l'école en évitant la grande route;

 

  

Cabriès: ce nom de lieu-dit a pour origine le mot occitan "cabre" qui signifie chèvre; On pourrait rapprocher ce nom de celui de Gabriac qui semble avoir la même origine.

 

La Garissal: ce nom vient de garric=chênes; il signifie: taillis de chênes où vont pâturer les bêtes. 

 

Courpus:  ce nom, que certains traduisent par "croupion" (qui lui-même pourrait se rapprocher du mot croupe) pourrait désigner une étendue de terrain en pente formant un arc dont la physionomie rappellerait la forme d'une croupe.

Autre hypothèse: Courpus pourrait, comme son voisin, provenir du mot Corbus ( ou couorpo) signifiant corbeau ( l'altération de la lettre "b" en "p" étant courante en occitan).

 

Malaret: plusieurs étylologies pour ce nom:

soit ce nom vient de maladrerie ( beaucoup de hameaux du Quercy portent ce nom comme le hameau de Malaret derrière l'aiguille à Figeac qui est situé sur le chemin de Saint Jacques) .

Le lieu-dit Malaret se trouvait sur la route des Albres à Peyrusse, qui , par Drulhe, menaient à Villefranche de Rouergue. Il semblerait que des mendiants passaient sur cette voie. Ils pouvaient s'arrêter à la maladrerie pour le gite et le couvert. De même, les pèlerins qui faisaient le Chemin de St Jacques déviaient du Chemin lorsqu'ils étaient malades pour se reposer ou se soigner.  La présence d'une maladrerie est une piste possible pour ce nom de lieu.

soit ce nom vient du vieux français Malar qui est le mâle du canard sauvage et dans ce cas c'est le sobriquet d'un homme hargneux, agressif, mais cela se rencontre surtoutdans les explications pour le nom de famille Malaret. 

soit ce nom vient de mélier ( pommier sauvage), autre nom du néflier et le lieu ainsi nommé serait un lieu où pousserait cet arbre (explication trouvée principalement pour l'origine des noms dans le centre de la France). 

 

Combevalade: en occitan: comba=vallon et valade=large vallée; On pourrait traduire Combevalade= large vallon. Cela est difficile à imaginer de nos jours avec le défrichement des parcelles effectué ces dernières années mais peut-être qu'autrefois, ce lieu-dit était,seul, déboisé par rapport aux alentours.

 

Les Pergues: en occitan "perga" qui vient du latin "pertica" ancienne mesure de surface valant entre 40 et 50 m2.

  

l'Oustalou: petite maison

 

Clauzet: Vient du latin "clausus" (participe passé de claudere qui signifie fermer. et par extension enclos).

Ce nom a donné "esclauzets", en gascon qui signifie vannes du moulin, enclos communal à usage pastoral.

 

Les Hens (ou les hems):

 

Dans ce terme on retrouve la racine germanique Hemps qui veut dire chanvre. En anglais chanvre se dit « Hemps ».

 

Goudou: On doit ce nom de lieu aux wisigoths. God=Dieu.  Villa de Godorio. 

 

Le Barry:  le faubourg.

 

Les Calsades: ce nom vient de Via Calceata qui signifie "chemin antique" On me situe cet endroit en descendant à l'étang. Effectivement, ce chemin se situe à l'endroit où passait la route Rodez/Figeac autrefois. De   Segundunum (Rodez) à Augustoritum (Limoges)??

 

Le trou de Griffoul: le nom de griffoul vient du latin "acrifolium" qui veut dire "houx".

 

Espérabès: hameau ne faisant pas partie de la commune mais, à la demande de certains habitants, voici ce qu'on peut en dire.

On ne connait pas l'origine de ce toponyme avec exactitude. Certains étymologistes y ont vu un dérivé du latin "sperare" qui signifiait attendre. 

Par extension le nom aurait pu avoir le sens de "observer".On a donc développé l(hypothèse qu'il y aurait pu y avoir ici un poste de guet à l'époque romaine ou mérovingienne et que le hameau a pu servir à satisfaire les besoins logistiques des soldats.

Autre hypothèse, le nom vient de "sperare" qui se traduit par "attend" ou "espère bien", souhait de récoltes fructueuses.

A vous de choisir votre version!

 

  En un siècle,Les Albres a beaucoup changé.

Tout au long du 20ème siècle, l'habitat dispersé a été peu à peu remplacé par un village plus regroupé autour de l'église, la mairie et l'école.

Les limites du village était marquées par les 2 croix: la croix des Hems vers Montbazens et la croix située sur la place côté Capdenac.

Aujourd'hui, ces limites sont obsolètes puisque le village s'est étendu au-delà de ces croix.

 

 

lieux-dits ou hameaux ayant disparu

 

« Les Landes» ou « La Lande » était un lieu–dit de type habitation dont quelques vestiges sont encore visibles à ce jour (maison brûlée). Une famille DARLES originaire de la Boissonnade vivait dans cette maison au cours de la deuxième moitié du XIXème siècle. Il est situé sur la gauche du chemin de « La lande », à la hauteur du bois. Ce chemin communal commence à gauche du 1er virage après l’embranchement de la route allant vers le Rieu-Nègre et se poursuit pratiquement jusqu’au Bouillon. Ce chemin est aujourd’hui difficilement praticable en toute sécurité : sortie obstruée par un passage d’hommes bien trop étroit et envahi par les ronces, barbelés à même le sol, piquets, eau…).

 

Étymologie : Le mot lande désignait une terre pauvre et inculte où poussaient ajoncs et bruyère. Au moyen âge on nommait landes des forêts non entretenues et couvertes de broussailles

 

Un autre nom de hameau "La Vigonie" où aurait vécu une famille Bras apparait sur le cadastre vers 1800.  Nous retrouvons sur d'autres documents un lieu-dit "La Vigarie". Il est possible que ce soit le même lieu-dit mais que la lecture du nom ne soit difficile sur le cadastre.

Le nom de Vigarie est à rapprocher de La Viguerie. Il est issu d'une ancienne forme latine "vicaria". La Vicaria était autrefois une circonscription administrative qu'on pourrait comparer un peu à nos cantons actuels. Au Moyen-âge, la Viguerie  était la circonscription où le viguier exerçait ses fonction; ce magistrat était particulièrement chargé de l'organisation de la justice et du maintien de l'ordre.

Mais qui peut dire où se situait ces lieux-dits aujourd'hui disparu? 

Un autre hameau appelé Bilhorgues apparait sur la carte de Cassini; il serait situé entre La Révélie et Talayac; mais aujourd'hui, ce hameau a disparu (ou bien il a changé de nom).

 

Les Professions exercées au début du 20ème siècle.

Physionomie du village

 

Nous allons également nous intéresser à l'activité des habitants fin 19ème et début du 20ème siècle pour voir ce changement.

 

A la fin du 19ème, début du 20ème siècle, les habitants des Albres étaient

soit agriculteurs pour une grande majorité (propriétaires, métayers ou journaliers)

soit artisans: un tisserand à Malaret, un chapelier/modiste chez Delcros ou Castes, le "carbonaïre" à Fajoux, un maçon (Rouget à la Fontaine saint Denis), charpentier, couturière, servante, sabotier ( Andurand), menuisier (Lissac, Maillebuau) charrons (Delcros, Calmettes), forgerons (Mouly et Bounhol à Brayes) qui ferraient également chevaux et boeufs, épicier, meunier (Faugières à l'Oustalou), des couturières à la Joncade. Il y avait aussi le "Campanaïre" qui sonnait les cloches.

 

Les représentants de la fonction publique étant l'instituteur, les cantonniers et les facteurs ou la gérante de l'agence postale.

 

Ce n'est que vers 1925 et surtout après 1930 qu'apparaissent les premiers ouvriers, principalement de la Vieille Montagne, des mineurs également qui allaient travailler à pied, en vélo ou en moto. C'est vers cette même date (1922) que l'électrolyse de l'usine VM a été créée, donc que Vieille Montagne s'est développée créant des besoins en ouvriers.

Dans les années 1927 et 1929, des familles d'immigrés espagnols sont venus fermiers à La Garrigues mais ces familles ne sont pas restées ( La famille Piqueras est partie à Decazeville travailler à la mine)

Pendant la 2ème guerre mondiale, des habitants des Albres ont accueilli des gens de leur famille venus se réfugier aux Albres. Souvent des femmes et des enfants qui fuyaient les horreurs de la guerre et les problèmes de ravitaillement.

 

Et plus tard...

 

Dans les années 70 et plus tard encore, il y avait encore 3 épiceries (Théron/Combres devant l'entrée de l'église, Delcros et Douziech/Rey), 2 restaurants (Delcros et Fréchet) et un café (Saurel) qui accueillait les joueurs de cartes, un garage (MrMagnes) qui employait un ouvrier et un apprenti, l'entreprise de maçonnerie Saurel avait de multiples ouvriers, 2 menuisiers (Bessières et Andurand dit le Lévitan), une station-service (Delcros). Mr Combres avait un car qui emmenait les élèves aux sorties et assurait le ramassage scolaire,......

Il y avait un bureau de poste qui avait une cabine téléphonique (peu de foyers avaient le téléphone ces années-là!!)

 

Plus tard, au début des années 80, le restaurant fréchet a construit 20 chambres d'hôtel pour accueillir les touristes créant une animation estivale des plus agréables: tournois de pétanque et volley le soir, jeux piscine l'après-midi, randonnées pédestres et randonnées en quads, pédalos,canoés,  tir à l'arc ou tir à la carabine sur cibles,...un véritable hôtel-club qui voyait revenir les mêmes familles chaque année tellement celles-ci appréciaient les activités proposées. Henry louait même un minibus pour transporter ses clients.

Les jeunes, les ados appréciaient cette animation qui les faisaient se sentir en vacances même s'ils ne quittaient pas Les Albres.

Tous les habitants du bourg ont des souvenirs heureux de ces "vacances-là"

 

 

A voir dans le village

L'église

Eglise gothique du XIIème siécle avec choeur roman pentagonal (chevet et travée de style roman, le reste est gothique);

Plusieurs fois remaniée: une chapelle fut construite en 1517-1518 par Baras de Bessieyres et  au XIXème siécle, on a surélevé la nef et le sanctuaire dans un style néo-roman, néo-gothique

Remarquer également le porche armorié en bas de la nef. 

 

La fontaine Saint Denis

Elle est située sur une propriété privée. On y- accède par un chemin qui part à droite de l'école.

La légende dit que Saint Denis serait passé par là, se serait arrêté pour boire et faire boire son cheval qui aurait trébuché laissant l'empreinte de son sabot dans la fontaine ( à rapprocher de la légende du moulin de Montet à Galgan, qui cite elle aussi le passage du Saint et une empreinte du sabot de son cheval). Certains affirment que cette trace aurait été faite lors de la rénovation de la fontaine.

L'eau de cette fontaine est recommandée pour traiter les maux d'oreilles.

 

Saint Denis est le patron de la paroisse; mais qui est-il?

Saint Denis vécut au 3ème siècle.

Il est le 1er évêque de Lutèce. Il est venu d'Italie pour apporter la foi chrétienne en Gaule.Il fut mis à mort par décapitation entre l'an 250 et l'an 272 à Montmartre (appelé depuis Mons Martyrum).

Il est souvent représenté portant sa tête (iconographie fréquente des martyrs décapités). Selon la légende, le saint aurait ramassé sa tête et aurait marché 6 kms vers le lieu de sa sépulture à Catolacus qui l'actuelle ville de Saint Denis, endroit où a été construite la basilique  Saint Denis dans laquelle reposent la quasi-totalité des rois, reines et princes de France.

La statue de Saint Denis qui se trouve au bas de l'église des Albres, ne porte pas sa tête .

 

Le moulin de l'Oustalou

Propriété privée, il a été restauré il y a quelques années mais sans être remis en service. Il est situé sur le circuit qui figure au topo-guide "Au pays de Rignac/Montbazens".

 

Les points de vue

De par sa situation, Les Albres est l'endroit idéal pour avoir une vue panoramique sur Les monts d'Aubrac, les monts du Cantal, le Bassin houiller......ceci depuis Gabriac, Les Parras, la Santoulie, la Chapelette......

 

Les croix

De formes, de tailles, de matières variées ( bois, pierre, fer forgé, ciment) on les trouve aussi bien sur les routes que dans le bourg.

Certaines ont disparu à cause des outrages du temps, de l'absence d'entretien, d'autres ont été déplacées suite à la désertification d'un hameau ou à l'élargissement des voies de communication.

Certaines ont été restaurées par des bénévoles.

2 croix indiquent les limites du village tel qu'il était autrefois: la croix des Hens sur la route de Montbazens face à la maison Salles et la croix située sur la place à l'entrée du village route de Capdenac.  Autrefois, chaque village s'ouvrait et se fermait par une croix qui servait de borne.

 

 

 

Issu de recherches sur internet et dans des livres spécialisés, n'allez pas croire que ce que vous aurez lu est vrai à 100%, certains noms de lieux posent de vrais problèmes. De même, les témoignages différent souvent d'une personne à l'autre, la mémoire est changeante. Merci quand même à ceux qui veulent nous renseigner sur la vie autrefois.